Un stagiaire chez Apple a de nouveau appuyé sur le bouton révoquant le certificat d'un développeur.
Il s'agit cette fois du certificat HP. Toute impression depuis MacOS est impossible sans réinstaller les pilotes HP.
Je réitère mon opinion que ces autodestructions de logiciels sont inacceptables.




[maj 15/11]

Ce dispositif de sécurité a de nouveau fait parler de lui lors de la mise à jour de macOS Big Sur. Toutes les applications ont été ralenties à leur lancement du fait de la surcharge des serveurs Apple.

Le processus Trustd est lié à l’OCSP (Online Certificate Status Protocol). Ce protocole est standardisé, utilisant le port http 80 vers ocsp.apple.com (au lieu de la base de données locale utilisée précédemment). Une simple instruction de décodage base64 dans le terminal permet de visualiser ce qui est effectivement transmis, c’est à dire RIEN concernant l’utilisateur ou le Mac. L’idée est de pouvoir révoquer immédiatement le certificat d’un développeur compromis. Ce contrôle s’effectue à chaque lancement d’une application signée (par période de 5 min avant Big Sur, plusieurs heures à présent) lorsqu’on est connecté à internet. C’est en amont du contrôle de notarisation (qui ne s’effectue qu’une seule fois au premier lancement de l’application).

L'intention est louable, car il ne s'agit pas d'un contrôle de licence, de l'utilisateur ou d'une quelconque péremption de certificat.
Mais l'implémentation actuelle est ratée. Cette sécurité s'effectue sans double-contrôle avant révocation, sans information factuelle et proposition alternative laissée à l'utilisateur, sans time-out en cas de problème serveur.

Faut-il pour autant désactiver un mécanisme de sécurité ? C'est évidemment possible très facilement. Pour ma part, je préfère aller de l'avant. Aucune sécurité n'est jamais de trop. Mais j'espère qu'Apple va corriger rapidement cette fonction, qui doit redevenir transparente et rassurante.

Disponibilité de la partition avant la musique. Cela devrait systématique pour mieux prendre le temps d'apprécier.

L'avenir de l'informatique semble se préciser.

J'utilise certains logiciels presque quotidiennement depuis des années.
Permute© de Charlie Monroe, que je connais en tant que développeur, fait partie de mon trousseau de logiciels utilitaires indispensables.
J'ai bien acheté une licence d'utilisation de ce logiciel, une licence "perpétuelle" comme on précise maintenant.

Le soir du dimanche 2 août, le logiciel plante immédiatement et lamentablement alors qu'il fonctionnait la veille.
Le rapport de plantage générique explique la raison : un problème de certificat développeur.
J'avertis immédiatement Charlie Monroe, qui commence à crouler sous les rapports de bugs.

Après vérification, son certificat de développeur a été révoqué sans aucun avertissement, sans aucune explication par Apple.
Cela implique que tous ses logiciels sont inutilisables du jour au lendemain, même s'ils sont déjà installés chez les utilisateurs.

Je confirme et atteste que Charlie Monroe n'a jamais créé de virus ou hack pour MacOS. Il était à jour dans ses paiements.
Et même si tel est le cas, de quel droit Apple se permet-elle de condamner l'avenir d'un développeur sans explication et surtout sans jugement?

Cette situation est intolérable. La crédibilité de Charlie Monroe en est affectée, mais pour moi c'est celle d'Apple qui vient de s'effondrer.
Les Etats doivent réagir face aux GAFA et les contraindre à appliquer les lois en vigueur dans les pays respectifs.. ou il sera trop tard.
Nos élus pourraient tout aussi bien être censurés ou interdits d'utilisation d'ordinateur et téléphone parce que contre les intérêts de ces multinationales.

Les réalités de 2020 dépassent les fictions.

PS : aucune explication et encore moins d'excuse publique émanant d'Apple à ce jour.

Version 2020 apaisée et éthérée du titre d'Archive sur l'album Londinium de 1996.
Je préférais la voix de Roya Arab avec ses accents orientaux pleinement assumés, mais peu importe, quel plaisir de la réentendre sur ce titre !

La quarantaine biblique est passée, pourtant nous sommes toujours officiellement confinés.

Dans les faits, beaucoup n'ont pas arrêté le travail ou l'ont repris de façon désorganisée.
Il est normal de travailler en s'adaptant aux risques. On s'adapte bien à son état de santé.
Il est par contre navrant que face à un risque connu depuis 4 mois, procédures et moyens de protection soient improvisés.

Les soignants ne sont pas des artistes. Ils n'ont jamais attendu d'applaudissements.
Ils savent aussi qu'ils ne pourraient travailler sans l'aide de tous les autres.

Les travailleurs actuels ont juste besoin de respect, de reconnaissance, de moyens adaptés et d'informations pertinentes.
En fait, confinés ou pas, nous avons tous besoin d'informations fiables pour comprendre, adhérer, accepter notre situation.

Or cette crise a révélé la déliquescence de la qualité de l'information dans notre pays, tant sur le fond que sur la forme.
La communication inadéquate et intempestive de nos dirigeants, grossièrement amplifiée par les réseaux sociaux, avalisée ou au contraire polémiquée par les médias français, a provoqué incompréhension, dispersion des énergies et sans doute rupture du contrat social.

C'est une priorité absolue de revoir notre méthode de communication actuelle.
Celle-ci doit être claire, précise, factuelle, efficace, pour que les décisions s'imposent d'elles-mêmes à tous.

Les pays du Nord de l'Europe ont des taux d'alphabétisation et une liberté de la presse excellents.
L'éducation à l'information et la lutte contre les fausses rumeurs sont érigées en priorité sociale.

Ce sont aussi les pays où les habitants sont les plus heureux du monde.

Mais une corrélation n'est évidemment pas une causalité.

Avec Ibeyi :


Confinée :

On ne peut pas reconnaître un fléau quand il arrive.
Et une fois dedans, on n'est plus en mesure d'en prévoir durée et conséquences.

Plus aucune photo prise depuis le 27/02/2020.
Manque de chance, la photo la plus récente, donc celle qui s'affiche en premier, est particulièrement ratée.
Je devrais l'effacer, mais dans ce cas, il faudrait que j'efface toutes les autres aussi pour rester logique.
Cela prendrait un temps considérable, pour au final très peu d'espace disque récupéré sur mon disque dur.
On devrait prendre chaque photo comme si c'était la dernière, voilà ce que je ferai.

World Backup Day a maintenant 11 ans. Je prends toujours un peu d'avance sur mes sauvegardes mensuelles en profitant du WE précédent.
Les voleurs numériques sont de plus en plus expérimentés et surtout à présent sans scrupule. Ils pourraient donc même "profiter" de cette date.
Le volume des données numériques a explosé depuis 2009. Une étude financée par Seagate prévoit 175 zettabytes de données à stocker (et sauvegarder) en 2025. Cette journée est donc plutôt un rappel pour tous, et plus particulièrement aux 30% de personnes sans sauvegarde, de l'importance de nos données numériques.

Je n'oublie évidemment pas Nils Frahm, à l'origine de cette journée, qui sort son album "Empty" pour cette occasion.
Mais je préfère définitivement le piano non altéré.

Scénario pour une catastrophe sanitaire et économique :

• Absence de questionnaires et de contrôles sanitaires en entrée d'espace Schengen
• Insuffisance d'éducation de la population aux risques épidémiques
• Incohérences du stade 2 français de réponse à ces risques
• Gaspillage de temps et ressources pour des considérations électorales
• Médias diffusant polémiques et peurs à des fins d'audience

Avant de se précipiter pour collecter un "impôt Coronavirus", j'espère que nos élus de tout bord trouveront le temps de corriger ces dysfonctionnements manifestes, qui sont de leur pleine et entière responsabilité.

Si j'ai le temps un jour, je ferai une expo cohérente solo avec ces dizaines de photos de la cathédrale.
Tous mes remerciements à Christian Comte pour sa disponibilité, gentillesse et explications.

Les photos sur ce site (il y a en a des dizaines d'autres) sont libres de droits. Veuillez me contacter pour les fichiers Tiff 300dpi.